vendredi 29 octobre 2010

Patrice Chereau ce matin à la radio. Le metteur-en-scène venait faire la promotion de l'exposition multi-disciplinaire qu'il présente au Louvre. L'occasion d'exprimer son enthousiasme pour les espace du musée. A un moment, il explique que l'important pour lui avait été de rester "fidèle à ce que le Louvre lui avait inspiré". Illustration sensible des envies culturelles d'aujourd'hui : le désir d'enfouissement dans le patrimoine. Les artistes ne veulent plus attendre leur mort pour voir leur oeuvre dans le musée, il s'y précipitent de leur vivant. Ce faisant, ils sont un peu plus morts que vivants, un peu plus rentiers que révolutionnaires. C'est l'héritage blagueur du XXème siècle.

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