jeudi 30 septembre 2010

Il y a dans le long passage relatant la déposition de Dimitri Karamazov auprès du procureur et du juge d'instruction ce moment où il doit se dévêtir devant eux et, plus que d'en éprouver de la honte, finit par se sentir responsable du crime dont on l'accuse. La nudité publique devient alors la cause de la culpabilité, sa désignation personnelle. J'ai pensé à Kafka, ce serait à vérifier.
Mais tout cela paraît daté : plus personne ne se sent nu, ni coupable. C'est les couilles à l'air qu'on vient vous serrer la main.

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